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Par De page en page le 25 Août 2018 à 14:58
Maison des Arts du Léman
Saison 2022-2023
Cette année, je propose aux élèves de seconde de les accompagner aux pièces suivantes:
Dark was the night
de Emmanuel Meirieu/Cie Bloc Opératoire
Après Mon traître et Les Naufragés déjà accueillis à Bourg-en-Bresse, Emmanuel Meirieu érige un nouveau monument à tous ceux que la Grande Histoire efface et ne raconte jamais.
https://goldenrecord.org/#terra
Magnifique! Bouleversant!
C’est une histoire vraie, les préférées d’Emmanuel Meirieu. Nous sommes le 20 août 1977, à Cap Kanaveral. La NASA propulse dans l’espace la sonde Voyager. Elle emporte vers les étoiles un disque en or sur lequel ont été gravées cent dix-huit photographies, des salutations en cinquante-cinq langues, et celle chantée par une baleine à bosses, vingt-sept musiques et des sons de notre planète. Parmi ces musiques, la chanson blues Dark was the night, cold was the ground enregistrée en 1927. Son auteur Blind Willie Johnson est mort de pneumonie à quarante ans, une nuit d’hiver de 1949, à Beaumont Texas, refusé à l’hôpital parce qu’il était noir, pauvre, et aveugle.
En 2012, à bord de Voyager, la musique de Willie est entrée dans l’espace interstellaire. « Quand notre monde aura péri, bien après notre extinction, il restera encore cette trace dans l’univers, pour témoigner de la meilleure part de notre étrange et fascinante espèce : la voix et la musique de Blind Willie Johnson. »Emmanuel Meirieu{La nuit est aussi sombre pour tout le monde}
Il est temps de se quitter
Temps maintenant de décider
Oh, ne te sens pas si mal,
La nuit est aussi sombre pour tout le monde
Il est temps de partir pour l’Ouest
Cette fois nous serons les meilleurs
Et quand tombera le soir
La nuit est aussi sombre pour tout le monde
Il est temps… oui, de se libérer
Il est temps de se tirer
Pour toi et moi
Il est temps… oui, de se libérer
Nous devons fêter ce mystère
Il est temps de se quitter
Temps pour toi et moi
Oh, ne te sens pas si mal,
La nuit est aussi sombre pour tout le mond"Pour que la voix de Willie, et celle de tous les sans voix, résonnent dans nos théâtres." Meirieu
Les femmes de barbe bleue de Lisa Guez/ Compagnie 13/31
Fulgurante variation sur le féminicide, l'adaptation du conte de Perrault mise en scène par Lisa Guez a reçu le prix du jury et le prix lycéen de la 11 e édition du festival du théâtre émergent Impatience. La pièce d'Axel Cornil « Ravachol » a reçu le prix SACD et « Inoxydables » de Julie Ménard et Maxime Mansion, le prix du public.
Le vendredi 7 avril à 14H30 en séance scolaire
Qu’y a-t-il derrière ces portes que nous n’osons pas ouvrir ? Quels étranges désirs, dénis ou conditionnements poussent certaines dans les bras d’un prédateur ? Sur scène, pleines de désir et de vie, les fantômes des femmes de Barbe Bleue nous racontent comment elles ont été séduites, comment elles ont été piégées, comment elles n’ont pas su s’enfuir… Ensemble, avec humour et détermination, elles s’entraident et se soutiennent pour trouver des espaces de résistance, vaincre la peur de leur Barbe Bleue, ce mal qui se cache en chaque femme et la dévore à coups d’impératifs. Dans une exaltante choralité, les comédiennes débordent d’énergie, s’amusent, dansent et transforment les fantômes en femmes plus libres, lumineuses, espiègles. Lisa Guez et sa troupe explorent les mystères et les parts obscures du fameux conte de Perrault.
Par le biais du merveilleux, du surréalisme et de l'humour, elles explorent tous les rouages de cette mécanique de l'horreur : déni, syndrome de Stockholm, mais aussi confusion des désirs et des sentiments, jeux faussés de la séduction.
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Par De page en page le 24 Août 2018 à 14:16
Candide, si c'est ça le meilleur des mondes
d'après l’œuvre de Voltaire (1759)
Vendredi 25 janvier à 20h30
L'esplanade du lac-Divonne-les-bains
Fidèle à l’œuvre de Voltaire, écrite dans sa résidence genevoise des Délices, Maëlle Poésy, entourée de ses comédiens, offre au public l'une des adaptations théâtrales de Candide les plus saisissantes jamais proposées.
"Quel chambard ! Quel entrain ! Et quelle dextérité!"(Libération)
"A l’instar du jeune garçon les découvrant, la mise en scène enlevée de Maëlle Poesy avance en marchant, invente au fur et à mesure du voyage, joue avec les sons et les lumières, découpe les espaces, suggère de nouvelles destinations, embarque le spectateur dans une traversée des continents. Changements à vue rapides de costumes et de lieux, courses, poursuites, elle recourt, sans les dissimuler, aux trucages (machines à souffler les tempêtes de neige ou de sable...), précipite les déplacements, emmenée par une interprétation énergique."
(Europe 1)
Le neveu de Rameau
de Denis Diderot
Orangerie du château de Voltaire
Vendredi 29 mars à 20h30-Ferney Voltaire
"Une conversation éblouissante" (Télérama)
"Génial!" (Le Figaro)
"A voir et revoir" (France Info)
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